8 février 2024

Paysage politique camerounais

Promouvoir de grandes réformes sociales, politiques et économiques pour un nouveau Cameroun, est le programme qui a sous-tendu la création, il y a quelque deux mois, de ce parti politique, officiellement présenté à l’opinion publique le 30 janvier dernier à Yaoundé, et qui a à sa tête Marcel Nsi Ndtoungou.

Après l’approbation de sa création par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, rendue publique le 09 novembre 2023 ; le Mouvement pour un nouveau Cameroun (MNC) a connu un tournant décisif le du 30 janvier dernier, date à laquelle où il s’est officiellement dévoilé à l’opinion publique. C’était au cours d’un point de presse organisé à l’hôtel Tango à Yaoundé qui a drainé un grand monde, avec en prime des hommes de médias. Cette communication, placée sous la bénédiction divine a, à tout prendre, servir de rampe de lancement à ce parti chapeauté par une grande figure de la presse camerounaise et même africaine, Marcel Nsi Ndtoungou, son président national.

En effet, le MNC né de la volonté de ses promoteurs, au moment où la Cameroun traverse de multiples crises, se veut un instrument de lutte contre les injustices et de promotion des valeurs augustes dans l’optique de faire émerger un nouveau Cameroun sur le triple plan politique, économique et social. De fait, ce parti s’engage à œuvrer pour l’épanouissement de la démocratie et l’Etat de droit ;  à promouvoir une société de libertés ; à promouvoir l’unité nationale et une société de paix, de tolérance, de justice.

Les forces de domination

Il est également question pour ses responsables, de lutter contre toutes les forces de domination, de discrimination et d’exploitation d’où qu’elles viennent, de quelque nature qu’elles soient, politique, économique, sociale, religieuse ou culturelle ; de « promouvoir l’unité politique et économique de l’Afrique, de l’égalité et du respect mutuel ; d’œuvrer pour l’avènement d’un nouvel ordre international arc-bouté sur la paix, la coopération, l’équité, la justice et la préservation de l’environnement ».

Face à la déliquescence sociale et économique du pays et pour faire pièce à toutes les manœuvres de déstabilisation de l’Etat ou de son délitement, ou encore à des dissensions politiques scissipares ; le président national de cette formation politique, comme il l’a d’ailleurs déclaré lors de son allocution du 30 janvier dernier, entend enfourcher plusieurs chevaux de bataille. « Il ne se passe plus de journée sans qu’on ne découvre des affaires qui défraient la chronique en l’occurrence : les détournements des deniers publics, des projets financés mais non exécutés, les promesses non tenues par des hommes politiques, la corruption à toutes les échelles de la société, des accusations de tout genre. Le tout dans un silence abyssal ou une absence de réaction correspondante. Devant cette situation décriée par tous, nous ne pouvions rester indifférents. Il nous fallait prendre nos responsabilités », dixit Marcel Nsi.

Le chantier

Contrairement donc à ceux qui voient en le MNC un parti de plus et même de trop, le Cameroun comptant aujourd’hui plus de 200 formations politiques ; il s’agit d’une nouvelle philosophie, d’une nouvelle force politique, qui ne vient pas, comme par enchantement avec une baguette magique, tout changer ; mais apporter sa pierre à l’édification du Cameroun. Le chantier est énorme, raison pour laquelle les filles et les fils du pays sont appelés de se tenir la main dans la main pour mener à bien ce mirifique projet politique.

« La moisson est abondante, mais il manque de moissonneurs. Notre pays est malade. Malade de sa gouvernance, malade du comportement de ses enfants. Les événements du lycée d’Etoug Ebé, à Yaoundé, sont là pour nous le rappeler. Il nous faut penser à des thérapies efficaces. Et cela implique l’adhésion de tous sans exclusion. C’est pourquoi, nous appelons à la disposition des cœurs et des esprits des camerounais et camerounaises épris de paix, de justice et d’amour pour notre pays, à rejoindre le Mouvement pour un nouveau Camerounafin de mener ensemble le combat en faveur de la démocratie, de l’émancipation des masses et surtout de développement global de notre pays, parce que nous sommes convaincus qu’un nouveau Cameroun est possible », conclut le président du MNC.

Gabriel Bouète

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