
2 juin 2024
Le Mouvement pour un nouveau Cameroun vient de frapper un grand coup en donnant le change à certaines personnes qui avaient tôt fait de
vendre sa peau avant de l’avoir tuer, en marquant la célébration du 52e anniversaire de l’Etat unitaire dans certains arrondissements de la plus
belle des manières.
Le Mouvement pour un nouveau Cameroun aurait bien voulu prendre part à la célébration de l’Etat unitaire cette année, après seulement quatre mois d’existence, dans au moins six arrondissements sur les huit que compte le département du Dja et Lobo, malheureusement cela n’a pas été le cas. Pour certaines raisons plus ou moins acceptables invoquées par certaines autorités de ce département, les responsables du parti politique de jeune Marcel Nsi Ndtoungou ont néanmoins réussi le tour de force d’obtenir l’autorisation de défiler dans deux localités, à savoir : Meyomessi et Oveng. Défilé marqué par la présence massive de ses militants appelés «patriotes». A tout prendre, d’un coup d’essai, le MNC a fait un coup de maître. Le ton est désormais donné et les organisations politiques qui avaient fait du Dja et Lobo leur chasse gardée n’ont désormais qu’à bien se tenir. Il n’est pas superfétatoire de souligner qu’en plus du Dja et Lobo, le Mnc était présent au défilé dans certaines parties du pays, comme dans la région de l’Est où dans quelque localité son passage devant la tribune d’honneur a été fortement acclamé. Le microcosme politique camerounais devrait donc désormais compter avec ce parti politique porté, comme on le disait supra, sur les fonts baptismaux il y a moins de quatre mois. Le Mnc qui, comme le soulignait son président national, Marcel Nsi Ndtoungou, se veut une union de citoyens volontaires, de femmes et d’hommes camerounais, épris de justice, de liberté en vue du progrès collectif, et engagés à donner un souffle nouveau à la République. Celui-ci prône le changement de paradigme de la politique globale du pays dans l’optique d’accompagner le Cameroun dans le giron des pays émergents dans l’horizon 2035. «En fait, nous entendons contribuer à l’endiguement des pratiques de maximisation de la rente, c’est-à- dire la corruption et ses corollaires, en proposant des moyens plus efficaces à mettre en œuvre. Par exemple, en créant une structure qui permette d’être au fait de tous ces phénomènes odieux et de prendre des décisions idoines. En mettant bien sûr davantage la justice à contribution», selon un responsable du parti. Et pour les échéances électorales pointent à l’horizon dans le pays, en dehors de la présidentielle pour laquelle il est non partant, ce parti n’entend pas se faire conter. «Si la présidentielle ne nous intéresse pas outre mesure, nous allons nous déployer pour glaner des sièges dans les mairies et le Parlement. C’est notre objectif le plus rémanent», dixit le président national.
Toutefois, lors de la première sortie officielle de Marcel Nsi, ses objectifs formulés sous forme de rêves étaient clairs. «Nous rêvons d’un nouveau Cameroun où ceux qui détiennent le pouvoir s’attèlent à travailler pour la République et non pour des intérêts partisans ou personnels. Nous rêvons d’un pays avec système d’éducation unique où on ne parle pas de celui des francophones ou des anglophones. Nous rêvons d’un pays avec un système judiciaire unique ou harmonisé, où on ne parlera plus de façon séparée, voire opposée, ‘’common law’’ ou du système français. Nous rêvons d’un pays où ceux censés conduire les destins des communautés sont choisis dans un système électoral démocratique, crédible et reconnu par tous. Nous rêvons d’un pays de paix, uni et prospère, où les ressources issues de la croissance économique sont bénéfiques à tout son peuple…
Oui ce nouveau Cameroun est possible si tous les camerounais prennent conscience que nous devons nous rassembler et nous tenir tous réunis autour d’un même idéal, avec une bonne dose d’une volonté politique forte et affirmée. C’est ensemble que nous arriverons à atteindre tous nos objectifs communs», avait-il conclu.
Augustine Owona